Rapport pour donner suite à la proposition Léger-Nowlan 
adoptée à l’Assemblée générale AG-33

Voici le libellé de la résolution tel que rapportée dans le procès-verbal de l'Assemblée générale AG-33.

 

Résolution 33-AG-27

Concernant la formation d'un comité de travail pour analyser les avoirs de l'Amicale et proposer des pistes de solutions pour assurer la pérennité de l'Amicale.

Adoptée à l'unanimité.

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Introduction

La tâche de cette résolution revenait naturellement au comité des finances qui existait déjà et dont le responsable est le trésorier Maurice Lartigau assisté de Denis Lacasse.

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Importance de cette résolution

Dans cette résolution, madame Léger et monsieur Nolan ont lié étroitement la pérennité de l'Amicale avec ses avoirs.

Actuellement les avoirs de l'Amicale permettent de pouvoir continuer ses activités avec un budget annuel déficitaire pendant 4 ou 5 ans au maximum en épongeant les déficits avec les héritages importants reçus pour un montant de l’ordre de 85 000 $. L'Amicale ou ses dirigeants ont rarement eu des soucis réels de financement. Antérieurement elle avait régulièrement recours à la Fondation La Cordée qui lui attribuait des dons pour réaliser certains objectifs. Donc trouver du financement n'était pas une préoccupation majeure de l'Amicale. Elle comptait sur une vache à lait en arrière.

Naturellement des pistes de solutions existent. Tout le monde en connaît : tirages, soupers ou soirées bénéfices, etc. Si on demandait d'en suggérer maintenant, on en énumérerait une liste de 10, 15 ou 20 facilement. Nous n'en nommerons que cinq qui, de préférence, requièrent le moins de travail possible de la part des membres de l'Amicale.

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1.  Organiser un encan public en ligne qui se poursuit pendant un certain temps.

2. Organiser un souper ou une soirée bénéfices auxquels tous sont conviés : les amis, la parenté, etc. Donc, élargir la participation et générer plus de bénéfices.

3. Organiser un tirage de bouteilles de vins de prestige avec celliers. Par exemple, un nombre limité de billets à 100 $.

4. Organiser un tirage moitié-moitié se poursuivant sur plusieurs mois. Par exemple il pourrait être lancé lors du souper de Noël fin novembre et se poursuivre jusqu'à l'Assemblée générale annuelle, fin mai. Ce moitié-moitié serait public. Plus le temps avance, plus la cagnotte grossit, plus les gens achètent des billets. Les billets s’achètent directement sur notre site et l’argent est déposé automatiquement dans notre compte. Aucune manipulation d’argent. Les membres n’ont qu’à faire connaitre le tirage et inciter les gens de leur entourage à y participer en allant sur notre site. La visibilité de notre site augmente.

5. Ouvrir un nouveau compte d'épargne véritable et permanent sans privilège de chèques, dans lequel sont déposés 10 % de chaque dépôt dans notre compte principal ou TOUTE entrée d'argent. Donner les directives à l'institution financière de prélever les montants et les transférer automatiquement dans le compte d'épargne véritable permanent. Cette épargne véritable ne requiert aucun effort de la part des membres.

 

Tuer la vache à lait

Ce dont l'Amicale a besoin, c’est d'une vache à lait qui l'alimente en permanence. Une vache à lait qui devient avec le temps un troupeau grandissant et produit de plus en plus de lait. L’Amicale a reçu deux héritages importants et une multitude de petits dons depuis quelques années. Mais nous avons tué la vache à lait et nous terminerons de la manger bientôt. D'ici 4 ou 5 ans il ne restera plus rien de ces héritages.

 

Créer une vache à lait

Plusieurs d'entre nous connaissons le mode d'épargne lucratif du 10 %. Deux petits exemples. Rockefeller qui avait plusieurs enfants les élevait en leur disant de ne pas compter sur un héritage important. «La majeure partie de mes avoirs iront à des fondations et des œuvres de charité». En revanche, il leur donnait une allocation hebdomadaire avec instruction de bâtir leur avoir personnel. La plupart des gens épargnent de l’argent, s’il en reste, APRÈS avoir fait leurs dépenses. Règle no1 pour ses enfants : se servir d’abord. Prendre 10 % de tout revenu et l’épargner de façon définitive sans jamais retirer d'argent de ce fonds là, sauf pour un placement à revenu passif. Règle no 2 : réserver 10 % pour donner à des œuvres de charité de son choix. Règle no 3 : établir son budget personnel avec le 80 % restant. Un autre exemple.

 

Nourrir la vache à lait

Si l'Amicale crée une véritable épargne obligatoire permanente elle bâtira graduellement sa vache à lait, sans effort et sans intervention nécessaire de la part des membres. Elle récoltera les produits, (les intérêts grandissants), sans tuer la vache à lait, i.e. le capital permanent et croissant lui aussi. .Chaque année le CA pourra décider comment utiliser les intérêts annuels en prélevant d'abord, bien entendu, sur ce revenu le premier 10 % et le retourner au compte d'épargne.

 

Pérenniser les sources de revenus et les augmenter

En plus de ce fonds pérenne d'épargne, l’Amicale pourrait aussi opter pour d'autres formes de financement selon les besoins et les objectifs. L’Amicale pourrait se donner un objectif dans le temps pour bâtir graduellement des budgets annuels équilibrés tout en réalisant sa mission et sans diminuer les services aux membres et au mouvement. Nous croyons que c'est une mauvaise gouvernance que de bâtir un budget déficitaire même si nous avons amplement d'argent dans des fonds accessibles pour absorber chaque année les déficits.

 

Il serait important de consulter des professionnels, comme notaires ou comptables, afin de pérenniser légalement l’existence de l’Amicale en exigeant des décideurs futurs (AG, CA, CE)de respecter obligatoirement les mesures de pérennisation prises antérieurement. Nous savons que cela se fait.